Atacama
En montant le long de la côte chilienne depuis Valaparaiso sur la panaméricaine, une route qui traverse l'Amérique du nord au sud, le paysage est lunaire.
Dès que l'on arrive dans le désert d'Atacama on est éblouie par le soleil écrasant et le paysage, plat, poussiéreux, impérieux sur des centaines de km...
On se dit que c'est le genre d'endroit où l'on ne voudrait pas se retrouver seul, car on n'y survivrait pas longtemps tant le milieu est hostile à toute forme de vie.
C'est ultra sec, pas un brin d'herbe, pas une touffe verte, pas un cactus, pas un rocher, seulement une poussière jaune orangée de tous côtés à perte de vue... Le désert le plus aride au monde.
Et puis finalement après 14 heures de bus, en rentrant plus à l'Est dans les terres, on rencontre les Andes à nouveau, la route devient plus abrupte, et au détour d'un canyon, un oasis : San Pedro de Atacama.
C'est un village touristique et surtout le point de passage vers les lagunes colorées boliviennes et le désert de sel d'Uyuni.
On y vient voir des geysers à 4200m d'altitude, des lagunes souffreuteuses, des falaises de sel et de sable, et surtout des nuits illuminées d'étoiles comme on n'en voit nulle part ailleurs.
Souvenir incroyable d'une nuit à se geler et à fixer le ciel en écoutant un passionné parler des constellations, des galaxies, des supers novas, des géantes rouges, bleues, des nébuleuses et des amas d'étoiles, de Syrius, de centaure, du taureau et du lion... Ça me donne envie de me mettre à l'astronomie en rentrant!
C'est étonnant comme ici il peut faire chaud la journée (+35°C) et froid la nuit (-10°C).
Encore une fois de belles rencontres ici, les chiliens sont adorables et très patients avec mon espagnol encore rouillé, toujours prêts à m'aider.
Je quitte à regrets ce pays pour l'Argentine pour y fêter le 1er de l'an, à Salta, au mileu des Andes, avant de remonter vers la Bolivie.
La fin du voyage approche, déjà. J'ai l'impression que c'était long et court à la fois, en tout cas, c'était intense.